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aux charges et conditions portées par ledit bail passé par devant Ha­guemer et Huart, notaires.
1599. 28 avril. —- Sentence du Châtelet de Paris entre lesdits mai­tres, d'une part, et « les soi-disant codiens italiens du Roi, d'autre, par laquelle, entre autres choses, est fait défenses tant auxdits co­diens italiens que autres, de jouer ni représenter ailleurs qu'audit hôtel de Bourgogne, s'ils n'ont exprès pouvoir de ladite confrérie, comme aussi est fait défenses à tous bourgeois de Paris de louer ès maisons à aucuns codiens ; au dos desquelles pièces sont des significations faites aux codiens tant françois que italiens. »
1599. 28 avril. -— Cinq baux faits par ladite confrérie « à la troupe des codiens italiens, dela grande salle dudit hôtel, moyennant le prix et aux charges, clauses et conditions portées par iceux baux, tous passés par devant Huart et Haguemer le premier en date du 28e avril 1599 et le dernier en date du 8e avril 1614. »
1599. 1er mai. — Bail fait à Valleran Lecomte et ses compagnons, codiens françois ordinaires du Roi, aux réservations et moyen­nant les prix, charges, clauses et ^conditions y portées, passé par devant Haguemer et Huart.
1599. 2 octobre. — Accord et composition entre lesdits maitres et ledit Valleran Lecomte pour rachat dudit bail, icelui accord passé par devant Huart et Haguemer.
15996 octobre. — Permission de faire dresser des barrières « au devant de la porte et entrée d'icelui hôtel, pour empêcher la pression du peuple lorsqu'on y veut jouer. »
160030 octobre. — Marché passé entre lesdits maitres et Robert Guérin et autres codiens françois, passé par devant Haguemer et Huart, « par lequel iceux codiens promettent de jouer et représenter codies, aux charges et moyennant la somme portée audit marché. »
1604. 7 février. — Bail fait à Thomas Poirier dit la Vallée, et ses compagnons, codiens françois, passé par devant Haguemer et Huart.
1604. ll août. — Procédures contre Jean Dubois, valet de cham­bre du Roi. Trente pièces qui sont produres faites entre lesdits maitres et ledit Dubois, pour raison de la conciergerie et d'une loge qu'il prétendoit audit hôtel de Bourgogne en conséquence des lettres qu'il disoit à cet effet avoir obtenues de Sa Majesté; èsquelles pièces est une sentence rendue au Châtelet le116 août 1604, par laquelle ledit Dubois est débouté de l'effet et entérinement desdites lettres, comme il est porté par ladite sentence ; les deux dernières pièces sont un arrêt du conseil privé en date du 12e juin 1620, rendu entre les­dits maitres et ledit Dubois, par lequel, sur les requêtes et pré­tentions dudit Dubois, les parties auroient été mises hors de cour et de procès, et une commission du grand sceau pour mettre ledit arrêt .à exécution, en date du 12e juin 1620.
1608. 26 janvier, — Procès-verbal de Me Poussepin, conseiller an